Hier adversaires politiques ou carrément frères ennemis, Kabila et Katumbi ont décidé lors de leur rencontre à Addis-Abeba en Éthiopie, d’enterrer la hãche de guerre, pondant pour la circonstance , un communiqué dans lequel, ils ont étalé leur détermination à combattre l’individu Tshisekedi et non la guerre d’agression imposée injustement aux congolais par des jaloux rwandais.
Une guerre de nature à réveiller les leaders d’opinion de tout bord et de tout acabit. Curieusement, Katumbi et Kabila semblent hors jeu alors que c’est le Congo, patrimoine commun et son peuple qui sont sous le joug d’une Coalition terroriste. L’Avenir des générations est compromis. Ça, c’est non négociable. Une situation de nature à interpeller les fils et filles du grand de ce demi continent, Kabila et Katumbi y compris.
Ces deux acteurs politiques appelés au sursaut patriotique ont plutôt choisi d’ignorer leur pays en guerre pour privilégier leurs intérêts privés. Une occasion du reste en or pour chacun d’eux de se montrer reconnaissant vis-à-vis de cette riche partie d’Afrique centrale qui les nourrit. Faire preuve de leur volonté de changer la donne en appuyant ne serait ce que les FARDC engagées dans la défense de la patrie en danger. Katumbi et Kabila ont démontré leur faible niveau d’appartenance à la nation congolaise en proie à une guerre d’agression.
Faut-il continuer à suivre leur voie alors que tout est clair désormais? C’est bien là, la préoccupation. Dès lors qu’un leader politique se dit peu intéressé à la cause populaire au nom de ses intérêts privés comme c’est bien le cas avec Katumbi et Kabila, le peuple n’a qu’à tirer des leçons qui s’imposent. Déjà, au regard de ce qui précède, c’est la nation qui perd.
Les congolais n’ont pas de choix que de se concentrer sur le désastre dans la partie orientale de leur pays. Unir leurs efforts pour combattre les ennemis de la paix avec à leur tête, le Rwanda téléguidé depuis l’Occident pour des visées connues de tous.
Zamenga Odimbale