Il s’observe la levée de la mesure interdisant l’organisation des obseques avec exposition des dépouilles mortelles dans les salles pour des veillées mortuaires ou des hommages sans qu’elle (la mesure, Ndlr) ne soit officiellement levée. Une violation tacite de la loi jusque-là, impunie à Kinshasa où, décisions et mesures semblent devenir sans objet par manque de suivi.
C’est une mesure pourtant saluée par le monde scientifique pour son caractère protecteur de la population qui s’expose aux risques de contamination en temps de deuil avec dépouille mortelle sur place.
Il est de notoriété publique que la population soit protégée par les gouvernants. Parmi les maladies qui avaient motivé cette décision , on cite le Coronavirus, la Tuberculose, la Fièvre Jaune, la Lèpre et toute autre maladie saisonnière ou endémique. Aussi , il faut souligner que de l’avis des spécialistes, les risques de contamination sont si élevés en approchant une dépouille mortelle pour pleurer bouche grandement ouverte en signe de tristesse. En ouvrant la bouche , la personne qui tombe en sanglot s’expose à la contamination.
Ainsi, conduire le défunt à sa dernière demeure après la morgue, est une initiative salutaire que des anti loi, cherchent à torpiller au nom des intérêts mesquins. C’est ici, le lieu de rappeler l’adage selon lequel, la loi est dure mais c’est la loi. À l’autorité d’en saisir en premier lieu, le sens et d’agir contre les récidivistes.
Zamenga Odimbale