Le plan relance de la production des minerais à la société Minière de Bakwanga (MIBA SA) établi par le gouvernement central, à hauteur de soixante-dix (70) millions de dollars américains, fait couler ancre et salive. Dans une intervention sur Top Congo FM, la Représentante d’ASA Ressource Group a plaidé pour la finalisation du reste des recommandations de la commission mixe, avant de réunir les moyens financiers nécessaires pour la relance de la MIBA.
Cécile Edungu Mbotshu déplorait également ce qu’elle qualifie de « mauvaise gestion » de la Société par les Représentants de l’État congolais, se réservant le droit d’ester en justice les réseaux mafieux.
Face à cette intervention, le collectif des enfants des travailleurs de la Société Minière de Bakwanga (MIBA) a délié sa langue. Dans une déclaration faite ce jeudi 12 septembre 2024, cette structure s’est montrée hostile face aux propos de la représentante de la SIBEKA, évoquant son « partenariat fictif et improductif » avec la Minière de Bakwanga depuis 1986.
« Combien ASA-SIBEKA a apporté à la MIBA depuis 1986 ? Zéro dollar tout en bénéficiant des lourds paiements de ses mandataires à la MIBA par les apports successifs du Partenaire État. Comme le veut OHADA, les parts de SIBEKA-ASA dans la MIBA doivent être par le poids des apports successifs de l’Etat, ce que l’ancienne ministre du portefeuille et ses prédécesseurs ont étouffé en connivence avec ASA-SIBEKA. Quand au plan de 450 millions de dollars américains du COPIREP, avec quelles données certifiées a-t-il été fait ? C’est une fuite en avant du COPIREP qui a touché 10 millions de dollars américains de la MIBA pour la Certification de la Kimberlite de Massif 1 en 2010 et jusqu’à présent, cette Certification n’a jamais été faite », s’est indigné Jean Tshumbe Ohindo, président intérimaire du collectif des enfants MIBA.
Ils appellent à des poursuites judiciaires contre ce qu’ils qualifient de « réseaux des fossoyeurs de la MIBA », tout en soulignant l’impérieuse nécessité de rendre la Société Minière de Bakwanga une propriété exclusive de l’État Congolais, sans actionnaire minoritaire.
C’est dans cette optique que les enfants MIBA ont réaffirmé leur soutien au Chef de l’État Félix Tshisekedi, et à la Direction Générale de la MIBA, pour leurs efforts collectifs, visant à en finir avec la descente aux enfers de ce qui fut fleuron de l’économie est-kasaienne.
Jacob Séraphin Nkita, à
Mbuji-Mayi