Le service genre, famille et enfant dans le territoire de Beni (Nord-Kivu) dénonce la recrudescence des cas de violences sexuelles dans cette partie en proie à l’insécurité.
À l’espace de six (6) mois, ce service dit avoir notifié au mois cent trente-trois (133) cas y relatifs. C’est précisément dans la zone de santé d’Oïcha que ces cas ont été enregistrés. L’annonce est contenue dans un rapport rendu public dans le cadre du projet CBCA, en cours dans cette zone de santé.
Le service genre, famille et enfant affirme que la prise en charge des victimes est un véritable casse-tête. Bernadette Kahindo Mbamulyakoki, sa cheffe, lance un appel pour palier ce problème.
‹‹ Les cas de viol se sont multipliés. On ne sait pourquoi. L’on estime que c’est suite à la consommation abusive de la drogue, la prolifération des groupes armés, les militaires sont aussi devenus nombreux dans la région. Avec nos partenaires, nous avons enregistrés au moins 133 cas à l’intervalle de six mois ››, dit-elle.
La majorité des cas est attribué aux civils, suivis des groupes armés. Le territoire de Beni est l’une des entités de la province du Nord-Kivu où les cas de violences faites aux femmes s’enregistrent au jour le jour, principalement suite à la consommation abusive des drogues et à la persistance de l’insécurité dans la région.
JC Mbafumoja