À quand l’épilogue de la crise administrative qui prévaut à la Société Minière de Bakwanga (MIBA SA) ? D’aucuns sont loin de s’imaginer la réponse. En ce moment où les travailleurs se réjouissent de l’annonce relative au payement séquencé de leurs six (6) mois d’arriérés de salaire, les représentants de l’État congolais dans la Société et l’actionnaire minoritaire « ASA Groupe Ressources » n’émettent toujours pas sur la même longueur d’onde.
La Direction Générale, ensemble avec le Conseil d’Administration et le Ministère du portefeuille, ont entamé des démarches à l’étranger, dans la perspective de découvrir le lieu où se trouverait le siège d’ASA Ressource Group et rencontrer au possible son Responsable, mais sans succès. Le périple est parti de l’Afrique du Sud, puis en Belgique, pour terminer en Angleterre, avec comme rapport : « Le PDG d’ASA Ressource Group a mandaté un individu pour rencontrer la délégation congolaise, bien que le siège soit au ciel ».
Cette question divise l’opinion, qui considère comme de « l’argent jeté par la fenêtre », toutes ses démarches stériles. Pour le collectif des enfants des travailleurs MIBA, ces trois étapes importantes franchies dans la quête du siège d’ASA Ressource Group suffisent pour lui retirer ses parts sociales dans la Société et les remettre entièrement à l’État congolais.
Selon ce mouvement de défense de droits des enfants de la société Minière de Bakwanga, l’implication du Ministre d’État, Ministre de la Justice et Garde des sceaux dans les affaires qui glabatardisent actuellement la MIBA est primordiale, surtout pour détruire les réseaux des fossoyeurs.
Au demeurant, des démarches pilotées par le ministère du portefeuille se poursuivent à l’étranger, avec l’objectif de définir les partenaires potentiels pouvant apporter du financement à la Société Minière de Bakwanga (MIBA SA). Si l’on veut que la MIBA guérisse de ses maux, il est primordial d’assainir son conseil d’administration, confie le collectif des enfants MIBA.
Jacob Séraphin Nkita, à
Mbuji-Mayi