Le Gouvernement Provincial du Nord-Kivu a ravitaillé les prisons centrales de Goma , Rutshuru, Butembo et Beni en produits alimentaires durant la semaine. Il s’agit des sacs de maïs qui sont une récolte des terres cultivées à Nyongera à Kiwanja, au Nord de la province du Nord-Kivu, pour venir en aide aux locataires des maisons pénitentiaires en cette période où la province fait face à la pendémie de Coronavirus et l’épidémie d’Ébola.
Sur les réseaux sociaux, des voix s’étaient levées pour décrier la qualité de ces produits. Selon certaines bouches, ces produits seraient avariés.
Une information démentie par le Ministre Provincial de la Justice et droits humains au Nord-Kivu, Robert Lufungula. Il a indiqué que ces produits de Maïs récoltés dans le champ pénitentiaire de Nyongera à Kiwanja, ont été stockés avant d’être embarqués dans un véhicule qui d’ailleurs a connu une panne en cour de route, ce qui donne place à l’hypothèse d’une humidité suite au retard accumulé.
Il rassure que cette situation est souvent résolue par le séchage de ces sacs de Maïs.
« Je tiens à vous informer que ces sacs de maïs ne sont pas avariés.
Produits à Kiwanja dans le champ pénitentiaire de Nyongera, stockés avant d’être embarqués dans un véhicule qui a connu quelques pannes en cours de route, l’hypothèse d’une humidité relative pourrait être retenue et c’est une situation qui se règle par le séchage. Pour mémoire, il n’y a pas longtemps que nous avons pris de ce même lot pour ravitailler Munzenze et Rutshuru.
Le gouvernement provincial, votre gouvernement, ne peut jamais accepter qu’un produit avarié soit consommé par nos compatriotes détenus et prisonniers. Il faut noter que des consignes ont été données à tous les directeurs gardiens que tout se passe bien », a déclaré le Ministre Provincial de la Justice, Robert Kambale Lufungula.
Plusieurs tonnes des sacs de maïs ont été remis aux prisonniers par le Gouvernement Provincial. Cette opération pourrait s’étendre sur toute la province pour venir en aide aux prisonniers en cette période de rareté des denrées alimentaires.
Tommy Lupemba, à Goma