7 pygmées sont restés sans nouvelles depuis les attaques ADF qui ont visé la localité d’Eringeti lundi 11 mai dernier, et qui ont coûté la vie à au moins 4 civils et 1 militaire congolais.
Selon l’un des rescapés, ils étaient tombés dans les mailles des djihadistes qui s’étaient déjà dissimulés le long du chemin dans les villages de Kasana et Linzosisene alors qu’ils se dirigeaient à la chasse.
Là, l’ennemi a tué 2 civils avant d’en blesser un autre. Puis, il a emmené d’autres, essentiellement de la communauté pygmée, qui sont restés introuvables.
« C’était au camp de Kasana, nous avons rencontré l’ennemi sur notre chemin, ils ont pris certains de nous. L’ennemi s’était déjà allongé au sol. On ne savait pas qu’il était là. Deux sont morts là bas mais on ignore où se trouvent d’autres. D’autres d’entre eux (les ennemis) portaient des tenues militaires », a témoigné ce pygmée.
La double attaque qui a ciblé la localité d’Eringeti est la première depuis 3 mois. Alors qu’une accalmie s’y observait déjà, les habitants regrettent qu’ils soient revenus à la case de départ.
D’ailleurs, pour tenter de les rassurer, le général de brigade André Ehonza Uketi, commandant des opérations Sokola 1 sur l’axe nord, a réitéré la volonté des forces armées de restaurer l’autorité de l’Etat dans la région. Il promet que quoi qu’il arrive, les FARDC verseront de leur sang pour que cette paix longtemps négociée à Beni puisse y être ramenée.
ACTU7.CD