Des jeunes militants du parti politique Union pour la Nation Congolaise, UNC, fédération urbaine de Goma, menacent de descendre dans la rue samedi 20 juin 2020 au cas où Vital Kamerhe leur autorité morale serait condamné par le tribunal de grande instance de Kinshasa Gombe par rapport au procès de 100 jours du chef de l’État dans lequel il est accusé de plusieurs griefs.
En attendant une déclaration commune qui va découler de la sentence qui va tomber, ces militants disent faire confiance en l’appareil judiciaire Congolais et en son indépendance. Ils expliquent qu’au cas où la justice ne dirait pas le droit, ils seront obligés de descendre dans la rue pour dénoncer cela.
« Nous suivons de près ce procès, tout ce que nous voulons c’est sa libération, Vital Kamerhe est innocent, nous n’allons pas cautionner sa condamnation par la justice », a expliqué un jeune militant actif au sein de l’UNC à Goma.
Dans plusieurs coins stratégiques de la ville de Goma au Nord-Kivu, un dispositif policier important a été déployé, cela, pour empêcher toute manifestation.
Selon le compte rendu deu conseil ordinaire des ministres tenu vendredi 19 juin, des mesures importantes ont été prises pour empêcher toute manifestation après le prononcé du jugement dans le procès de 100 jours.
En effet, c’est ce samedi 20 juin que le jugement sur le procès Vital Kamerhe et ses coaccusés aura lieu. Ils sont accusés de détournement des deniers publics, dans le cadre de l’exécution des travaux de 100 jours du programme d’urgence du chef de l’État, Félix Tshisekedi.
Tommy Lupemba, à Goma