Faustin Fitika, auteur des accusations contre le ministre de la Santé et l’Institut national des recherches biomédicales (INRB) n’est plus en RDC. Ce premier cas de Covid-19 au Congo-Kinshasa au mois de mars dernier aurait pris la fuite depuis le 22 juillet bien avant la diffusion de l’émission au cours de laquelle il accusait les responsables sanitaires, précise des sources généralement mieux renseignées.
Indigné, le ministère de la Santé estime que ladite émission où le « fausseur » a fait des allégations a été diffusée le 25 juillet 2020, donc trois jours après son voyage. Mieux, le jour où le présentateur Mutombo a diffusé l’émission, l’infortuné ne se trouvait plus au pays. Tout porte à croire que cette émission était enregistrée avant le 22 juillet en dehors des plateaux habituels de « Bosolo na politik officielle ».
Face à cette situation combien désagréable, le ministère de la Santé pense que « la justice doit poursuivre le journaliste de Bosolo na politik officielle qui avait tous le temps possible après enregistrement de la dite émission pour vérifier les informations requises avant la diffusion ».
La logique dans cette affaire veut que la Clinique Ngaliema citée dans l’émission par M. Fitika comme l’hôpital qui l’avait reçu et prélevé donne son point de vue sur ces allégations. De même que l’INRB qui est cité comme témoin de ses résultats négatifs et laboratoire de traitement de ses échantillons. Tout comme l’hôpital sino-congolais de N’Djili où le premier cas de Covid-19 était pris en charge « devrait être une source pour recouper les informations fournies par M. Fitika », affirme-t-on.
Rachidi Mabandu