Se confiant à la rédaction d’ACTU7.CD jeudi 6 août 2020, Noël Tshiani Muadiamvita candidat malheureux à l’élection présidentielle du 30 décembre 2018 propose la suppression des Assemblées provinciales et le Sénat Congolais.
Pour cet économiste de formation, il y a nécessité de supprimer ces institutions pour permettre au gouvernement d’epargner l’argent et de l’orienter dans le développement du pays.
Ce technocrate estime que les lois votées par l’Assemblée nationale peuvent être envoyées directement au Président de la République pour promulgation du fait que la chambre basse du parlement est composée de 500 députés nationaux, représentant l’ensemble du territoire national.
« A quoi nous sert le Sénat congolais aujourd’hui parce que les projets de lois peuvent être fait par l’Assemblée nationale qui comprend 500 personnes dans une salle qui se réunissent et travaillent sur un projet de loi. Quand ils adoptent ces projets et propositions de lois, on n’a besoin d’une autre personne pour faire la deuxième lecture. Mais c’est très grave, nous pouvons vivre sans Sénat », a-t-il déclaré.
Il en est de même pour les Assemblées provinciales. Noël Tshiani pense que les lois adoptées au niveau de l’Assemblée nationale et promulguées par le chef de l’État peuvent être appliquées sur toute l’étendue de la République au lieu d’engager trop des dépenses avec le fonctionnement des Assemblées provinciales.
Dans la foulée, il propose également la réduction des membres de l’équipe gouvernementale et la suppression du Conseil National de Suivi de l’Accord et du processus électoral (CNSA).
A l’en croire, il est inconcevable pour un pays ayant une population trois fois plus petite que les Etats-Unis d’Amérique qui possède un gouvernement de 20 ministres, fonctionner avec un gouvernement de 67 membres.
Dostin Eugène Luange