La situation des infrastructures est alarmante dans la province du Kasaï Oriental. L’annonce a été faite par le ministre provincial des infrastructures et travaux publics, Joachim Kalonji lors d’une conférence sur le développement du Diocèse de Mbuji-Mayi et de la province, organisée par l’Association Diocésaine des Intellectuels et Cadres Dirigeants (ADICAD).
Dans son exposé, le patron des ITP dans la province, a peint un tableau sombre des infrastructures.
» la province du Kasaï Oriental est l’une de onze provinces qui n’avaient pas bénéficié d’investissement du pouvoir central depuis 1960 pour des raisons politiques. C’est l’une des provinces qui se sont construites elles-mêmes sans un programme national dans le secteur des infrastructures routières de base et des équipements », a dit le ministre.
Selon lui, « cette province a appris à survivre seule à la manière des orphelins qui ne connaissent pas une vie de tendresse ».
« Avec les millions des carats extraits de son sous-sol, Mbuji-Mayi méritait mieux que d’autres villes du monde Dubaï, Johanesbourg, Los Angeles etc. La ville de Mbuji-Mayi compte plus de quatre cents têtes de ravins, nous sommes en train de lutter avec certains qui menacent les routes d’intérêt général. Le Kasaï a toujours été victime de ses convictions politiques des exécutifs et dirigeants du pouvoir central », a déclaré le ministre Joachim Kalonji.
Il a par la même occasion annoncé l’ouverture imminente de plusieurs chantiers en province, dont la réhabilitation de l’aéroport de Mbm, la construction de la centrale photovoltaïque, le barrage de Tshibasa à Bakua Nsumpi pour ne citer que ceux-là.
Hervé Landry Ngoyi, à Mbuji-Mayi