Le tribunal de grande instance de Tshikapa avec l’appui de l’ONG action et intervention pour le développement et l’encadrement social (AIDES), a débuté lundi 21 septembre 2020, les audiences foraines en faveur des victimes de violences sexuelles, dans la zone de santé de Kamuesha, dans la province du Kasaï.
Jean-Marie Muamba, président du TGI Tshikapa, a, lors de l’ouverture de ces audiences, dit être parmi ceux qui pensent que « les violences sexuelles soient considérées comme crime contre l’humanité ».
« La loi dit que pour une jeune fille de moins de 18 ans, qui même s’il elle accepte de passer à l’acte sexuel, le viol est consommé parce que son consentement n’est pas valable. Nous sommes de ce qui pensent que les lois doivent approuver que les violences sexuelles soient considérées comme crime contre l’humanité », a-t-il indiqué.
Maître Kufuidi Makubakuba, l’un des avocats de la partie civile, a fait savoir à ACTU7.CD, que 40 dossiers seront traités du 21 septembre au 05 octobre 2020.
» Nous aurons à traiter 40 dossiers de violences sexuelles, donc 4 par jour pendant 10 jours, avec un espacement de 1 jour pour nous reconstituer. La loi reste la loi, elle donnera raison à ceux qui auront raison et condamnera les coupables », a-t-il expliqué.
Diaris Kindalo, à Tshikapa