C’était vers 11heures de ce mardi 10 novembre 2020 que le général Esaso accompagné du greffier et d’autres membres de la cour ont fait leur entrée dans l’enceinte de la cour militaire de l’ex province du Kasaï Occidental pour siéger dans le dossier du meurtre des experts onusiens sous l’oeil curieux d’une foule qui espérait voir Emmanuel Shadary comparaître devant cette juridiction.
A la grande surprise de cette foule, la composition n’a pas pu siéger à cause de l’absence des avocats de la défense, du ministère public et des prévenus qui n’ont pas été extraits de la prison vers le lieu de l’audience. Cette situation a conduit la cour à renvoyer l’audience à une date ultérieure.
S’agissant de la fameuse comparution d’Emmanuel Ramazani Shadary devant cette juridiction, le général Esaso explique que sa juridiction n’a pas convoqué ce dernier et ajoute par ailleurs qu’à la dernière audience il avait demandé à la partie défenderesse d’apporter des éléments de preuve pour ainsi convoquer l’ex vice-premier ministre et ministre de l’intérieur et le déférer devant une juridiction compétente.
Il sied de rappeler qu’à la dernière audience de la cour militaire de l’ex province du Kasai Occidental le prévenu Thomas Nkashama assisté de son conseil Maître Daniel Ndumbi avait sollicité la comparution de l’ancien vice-premier ministre et ministre de l’intérieur, Emmanuel Ramazani Shadary cité lors de l’instruction de ce procès pour coïncidence de date de son arrivée avec celle du meurtre des experts onusiens.
Jérémie Descon Muambi à Kananga