Lisanga Bonganga sera en face de la population au cours d’un « meeting de transparence et de vérité », le samedi 28 novembre prochain au terrain Mefe, dans la commune de Lemba. Le coordonnateur de la Dynamique pour la solution à la crise (DYSOC) l »à confirmé à ACTU7.CD. Ce rendez-vous avec le public est une occasion pour ce cadre de la coalition LAMUKA d’ « expliquer et vulgariser la proposition de sortie de crise du président Martin Fayulu, chef de file de la majorité populaire ».
Par ailleurs, la DYSOC tient à féliciter le bureau de la CENCO pour sa disponibilité, son abnégation et son sens élevé de responsabilité en ce moment de crise grave, « dont la résolution nécessite une médiation neutre exigeant la sérénité des cœurs et des esprits ». Dans le même élan, elle encourage les Evêques de la CENCO à poursuivre sans relâche cette mission « de réconciliation des uns et des autres aux fins d’épargner au peuple congolais les affres de l’aggravation de la crise qui mine la RDC ».
Selon la DYSOC, « la
coalition inédite FCC-CACH, qui a montré ses limites, vole aujourd’hui en éclats ». « Le climat délétère généré par cette situation risque de déboucher sur une implosion généralisée qui peut s’exprimer sous forme d’une guerre civile », criant cette structure. Elle estime que « l’issue des consultations étant sujette à caution, à la demande du président Félix Tshisekedi, la délégation de la CENCO conduite par son Président, Mgr Marcel Utembi, vient de conférer successivement avec le Président Joseph Kabila Kabange et Martin Fayulu ».
Une fois de plus, pense Lisanga Bonganga, « les faits donnent raison à la DYSOC qui n’a cessé de soutenir, que seuls des échanges entre les trois piliers de la crise, sous les bons offices des confessions religieuses traditionnelles, dont l’Eglise Catholique, avec
la facilitation des organisations sous régionales et de la communauté internationale ». « Cela constitue la formule idoine devant permettre l’adoption consensuelle d’une feuille de route de sortie de crise », affirme-t-on à la DYSOC.
La DYSOC réaffirme que la crise qui ronge la RDC « est avant tout, une crise de légitimité née de l’organisation chaotique des élections de décembre 2018, dont les résultats publiés ne reflètent ni la vérité, ni la justice ». Sur base de ces résultats tronqués, Lisanga Bonganga estime qu’ « il a été mis en place des institutions illégitimes, en ce compris l’institution Président de la République ».
« Cette parodie d’élections nous met aujourd’hui en présence de trois types de majorité. La majorité populaire dont le chef de file est Martin Fayulu, la majorité parlementaire dirigée par Joseph Kabila, la majorité judiciaire que tente de concocter Félix Tshisekedi », explique Lisanga Bonganga.
Rachidi Mabandu