Le mercredi 18 novembre 2020 dans la soirée, après s’être informé du déroulement de l’affaire enrôlée sous ROR 174 opposant le Bureau de l’Assemblée Nationale au Député National Albert Fabrice PUELA, dans sa détermination de faire le passage en force, le Président Felix TSHISEKEDI aurait joint au téléphone le Premier Président du Conseil d’Etat, qu’il appelle affectueusement Papa, le Professeur Félix VUNDUAWE pour lui demander de donner raison à l’Honorable PUELA par tous les moyens car c’est son unique occasion pour opérer la débâcle de l’actuel Bureau de la chambre basse du parlement.
Alors que les observateurs présents à cette audience qui ont suivi le déroulement de cette affaire, sans être avocats, ont tous compris que le dossier est vide.
Les observateurs notent ensuite que Félix TSHISEKEDI veut pousser le Conseil d’Etat à violer la Constitution, la loi sur les juridictions de l’ordre administratif ainsi que le Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale ; Pire il veut contraindre le Professeur VUNDUAWE à contredire son propre ouvrage intitulé « Traité de droit administratif de la RDC, 2ème édition, Bruylant, 2020 et jeter ainsi de l’opprobre sur sa riche et brillante carrière scientifique.
Comme si cela ne suffisait pas, le Président Félix TSHISEKEDI, dans la même soirée du 18 novembre 2020 aurait joint cette fois-là au téléphone Monsieur Jean Pierre BEMBA pour lui dire qu’avec son forcing au Conseil d’Etat, il veut créer une majorité abstraite dans la Chambre Basse du Parlement et nommer son Premier Ministre, pour ce faire, il a deux
noms Katangais sur sa table, tous deux preneurs de la Primature, il s’agit de Richard MUYEJ et Moïse KATUMBI, mais que lui jetait son dévolu sur Moïse KATUMBI qu’il compte nommer Premier Ministre ce week-end.
Il est clair que cette énième violation flagrante et intentionnelle de la Constitution va amener le pays droit vers une guerre civile, et Félix TSHISEKEDI sera seul responsable des conséquences qui en découleront.
Chers compatriotes soyons vigilants et barons la route à cette nouvelle dictature qui s’installe progressivement dans notre pays.
Aristote Kuteketela/Analyste politique