Consultations : « J’ai demandé au Chef de l’État de mettre fin à l’immobilisme, au passéisme et au conservatisme de mauvais goût » (Ghislain Mwanji)

Ayant été reçu par le Chef de l’État Félix Tshisekedi, Ghislain Mwanji, Président du mouvement politique Avance, a fait savoir au Premier citoyen Congolais, ce que préconise ce parti politique, pour la sortie de crise apaisée en RDC. Contrairement à d’autres mouvements et organisations politiques qui appellent l’actuel Chef de l’État à dialoguer avec son precedesseur Joseph Kabila, Avance a invité le cinquième Président de l’histoire de la RDC, à « mettre fin à l’immobilisme, au passéisme et au conservatisme de mauvais goût, entretenus par la coalition FCC-CACH ».

« Avance salue l’avènement de l’Union sacrée pour la nation telle que envisagée par le Chef de l’État, et se voit déjà membre de cette nouvelle dynamique qui prône la renaissance de la nation congolaise à tous égards. Nous avons cependant dit au Chef de l’État que sur ce chemin du changement de RDC, il est notre acteur principal et nous sommes des co-acteurs avec lui; Nous lui avons soumis notre mémorandum, lequel porte nos propositions idoines aux problèmes urgents et majeurs que vit la RDC, il a rassuré retenir une attention particulière à ce mémo », a-t-il confié à ACTU7.CD.

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Ce mémo, ajoute t-il, comporte de manière technique 5 problématiques, qui constituent les 5 abordés avec le Président de la République lors des consultations.


« Nous avons de manière technique et concise abordé 5 problématiques à travers notre mémorandum, il s’agit de la problématique de la lutte contre la COVID-19, celle de la gratuité de l’enseignement, celle de l’instauration d’un véritable État de droit ainsi que celle de la situation socio-économique du pays, tout en lui disant avec insistance que la RDC doit avancer, de gré ou de force, quelqu’en soit le prix », a renchéri Maître Ghislain Mwanji.

À l’écouter, le peuple congolais et le monde entier avaient aspiré un air d’espérance lors de la toute première passation civilisée et pacifique du pouvoir suprême en RDC, entre Joseph Kabila et Félix Tshisekedi, « le scénario vécu renforçait cet espoir ».

« Fort malheureusement l’immobilisme a primé sur les actions en vue du changement, le passéisme a conquis les esprits des principaux acteurs au sein des Institutions, le conservatisme de mauvais goût a pour sa part renforcé ses liens, et les états-majors politiques des principaux camps en coalition se sont livrés à la dissonance actionnelle, aux escalades verbales, aux guéguerres des militants, bref une cacophonie indescriptible plantant le décor de l’échec du programme quinquennal de Félix-Antoine Tshisekedi », regrette t-il.

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C’est ainsi qu’il encourage comme d’autres forces politiques, les consultations, « nées d’une révolte consciencieuse du Chef de l’État Félix Tshisekedi, en prélude d’une Union Sacrée », qui représente pour lui, un cadre officiel et formel « pour une intellection nationale ».

Ces assises, indique t-il, sont également un rappel à l’Union des forces acquises au changement pour placer la RDC sur les rails du développement.

« Il est un devoir patriotique à tout congolais d’agir pour le progrès de la RDC, interagir c’est encore mieux ; voilà ce que nous sommes venus faire avec Félix Tshisekedi, Président de la RDC », a-t-il conclu.

Josué Mfutila

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