Dans le cadre de la lutte contre la COVID-19 et d’autres maladie des mains sales dans la province du Kasaï-Oriental, la GIZ (Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit est l’agence de coopération internationale allemande pour le développement), et la Regideso font bloc. Un lot important des lave-mains a été mis à la disposition de bornes fontaines de la ville. Selon Norbert Tshizubu, le chef de service commercial de la regideso, ceci permettra aux fontainiers de servir l’eau en toute sécurité.
« Nous sommes entrain de distribuer ces kits, un don de la GIZ. La coopération allemande a voulu se joindre à la Regideso pour lutter contre cette pandémie, surtout que cette deuxième vague s’avère forte. Nous profitons de cette occasion pour
demander aux fontainier(e)s de faire respecter ces mesures avant qu’un client accède à une borne fontaine pour puiser de l’eau », a dit Norbert Tshizubu.
Malgré la construction de ces bornes fontaines, certains quartiers de la ville connaissent un sérieux problème dans la déserte en eau potable, et cela a occasionné la hausse de prix de cette denrée. Un bassin vendu à 100 francs congolais se négocie à 250 voire 300 francs selon les quartiers. Les vendeurs d’eau à vélo communément appelés « les mayis » voient leur business prospérer. Ils vendent un bidon de 20 litres à 500, 700, voire 1000 FC selon les communes et les quartiers.
Hervé Landry Ngoyi, à Mbuji-Mayi