Réaction musclée. Joseph Ikoli Yombo répond, preuves à l’appui, à ses détracteurs l’accusant de recruter et d’affecter 4.000 fausses nouvelles unités sur base d’un arrêté tombé caduque et sous la bénédiction de certains cadres du Front commun pour le Congo (FCC). Au cours d’une conférence de presse tenue le mercredi 6 janvier, le secrétaire général aux mines parle des accusations « montées de toute pièce et ne visent que ma personne ».
Joseph Ikoli considère que « l’administration publique est apolitique ». « Je ne reçois pas les instructions émanant des gens du FCC dans mon travail », répond le secrétaire général aux Mines. De même qu’il dit n’avoir jamais participé à une quelconque réunion de la plateforme de Joseph Kabila. « On veut juste mettre la poudre aux yeux de l’opinion pour me salir », regrette Joseph Ikoli.
La main sur le coeur, Joseph Ikoli, devant ses collaborateurs présents à la rencontre avec la presse, ne reconnaît pas avoir rencontré Emmanuel Shadary, secrétaire permanent du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD). « Je n’ai jamais vu Shadary et ma main ne l’a jamais salué », explique-t-il contredisant ceux qui l’accusent.
Néanmoins, le secrétaire général aux mines se rappelle avoir rencontré Nehemie Mwilanya, actuel coordonnateur du FCC. Mais, se souvient-il, « ce fut à l’époque où il était encore Directeur de cabinet de l’ancien Président de la République ». « Nous avons travaillé ensemble dans le cadre des travaux sur le présent Code minier. Mwilanya a pris part à ces travaux auxquels moi aussi j’ai participé alors que j’occupais les fonctions du Directeur de cabinet de l’ancien ministre des Mines, Martin Kabwelulu », fait-il savoir.
Fort de son expérience dans le secteur minier depuis 1994 comme simple fonctionnaire, Joseph Ikoli estime qu’ « il n’existe pas de secrétaire général appartenant au FCC ou au CACH. C’est faux et archi faux ». C’est dans cet esprit qu’il rappelle aux « commanditaires des articles en son encontre » qu’ « il sert son pays sans couleur politique. Tout comme je traverse des régimes politiques ».
Face à cette campagne « de mauvais goût », Joseph Ikoli pointe d’un doigt accusateur ses collègues secrétaires généraux non affectés et ou ceux qui ont échoué au concours organisé par le CADICEC, sous la supervision de la Fonction publique.
Rachidi Mabandu