RDC : Félix Tshisekedi et Antonio Guteress envisagent le renforcement des capacités des éléments de MONUSCO

 

Le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a eu, mercredi 07 avril 2021, un entretien téléphonique avec Antonio Guterres, le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations-Unies.

Cet entretien a porté essentiellement sur deux sujets, à savoir le dossier du grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) à propos duquel des négociations tripartites entre l’Égypte, l’Ethiopie et le Soudan se sont déroulées du 4 au 5 avril 2021 à Kinshasa.

Lors de cet entretien, les deux hautes personnalités ont également parlé du renforcement des capacités de la Mission de l’Organisation des Nations-Unies pour la Stabilisation du Congo (MONUSCO) dans l’Est de la RDC.


Depuis la semaine dernière, la présence de la Monusco est controversée dans les provinces de l’Est de la RDC. La société civile dont les mouvements citoyens exigent à travers des actions le départ de cette mission jugée inefficace sur terrain.

S’agissant du Grand Barrage de la Renaissance dont les négociations se sont déroulées à Kinshasa sous la médiation de Félix Tshisekedi, aucune avancée n’a été enregistrée lors de la réunion de Kinshasa.

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Ces négociations tripartites entre l’Egypte, l’Ethiopie et le Soudan sur la question du Grand Barrage de la Renaissance (GERD) se sont clôturées officiellement mardi 6 avril à Kinshasa. Ces assises ouvertes samedi dernier étaient censées aplanir les divergences entre les trois Etats précités au sujet de l’érection par l’Ethiopie du Barrage qui, d’après l’Egypte et le Soudan, aura des conséquences graves sur la répartition des eaux du fleuve Nil.

Mais, la réunion de Kinshasa n’a permis aucune avancée. La médiation de Félix Tshisekedi n’a pas permis aux parties prenantes de regarder dans la même direction quant en ce qui concerne ce méga projet. Signe de blocage, la réunion était censée se terminer lundi mais le communiqué final se faisait attendre jusqu’à mardi.

Josué Mfutila

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