La situation humanitaire dans les sites des déplacés fuyant une nouvelle éruption « à terre ou sous le lac » du volcan Nyiragongo à Goma reste très catastrophique.
Dans la cité de Sake, à plus ou moins 30 kilomètres de la ville de Goma, des habitants de 10 (dix) territoires évacués ont passé une première nuit à la belle étoile « sans provision, ni eau, moins encore un médicament ».
« Nous sommes ici à Sake, les autorités nous ont dit d’évacuer mais malheureusement nous n’avons aucune assistance jusque-là. Nous avons passé la nuit sans rien manger », dit un habitant de Goma évacué à Sake dans le territoire de Masisi.
Même chose dans le territoire de Nyiragongo et Rutshuru où des déplacés disent être abandonnés à leur triste sort hormis la première assistance apportée par le Gouvernement central qui reste « insuffisante » par rapport aux besoins.
Certains déplacés, avec tous les risques possibles, ont décidé de rentrer à Goma dès ce matin pour selon eux, reprendre la vie normale, « ne supportant pas les souffrances subies dans les camps de déplacés ».
Le Gouvernement central a appelé à une forte mobilisation des organisations humanitaires pour assister les déplacés. Pendant ce temps, les autorités continuent à craindre une nouvelle éruption volcanique à Goma, à terre ou sous l’eau du lac Kivu suite à la persistance des séismes.
David Lupemba, à Goma