La RDC et l’Ouganda ont signé, le jeudi 27 mai, deux accords sur un projet routier qui vise à dégager le flux routier du trafic commercial entre les deux pays. Ledit projet porte sur deux axes. Premièrement, Pondwe (Ouganda) et Kasindi jusqu’à Beni (RDC). Il s’agit d’un tronçon de 84 kilomètres sur la Route Nationale numéro 2 (RN2). Deuxièmement, Bunangana (Ouganda) du côté de la République Démocratique Congo (RDC) jusqu’à Rutshuru et Goma sur une longueur de 89 kilomètres sur la RN28.
Pour le chef du département des infrastructures et travaux publics de la RDC, le début des travaux serait proche. Le temps pour les acteurs concernés de se fixer sur le chronogramme. Pour le Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères, Christophe Lutundula présent lors de la signature de ce protocole en Entebe, « c’est un projet qui va raffermir à nouveau les liens entres la RDC et l’Ouganda.
Dott services united, partenaire désigné pour le financement de ce projet, prend en charge 60% des travaux. Congolais et Ougandais se sont engagés à financer 40% des travaux en terme de 20% à chacune des parties, précise le service de communication du ministère des Infrastructures et travaux publics de la RDC.
Deux projets routiers qui se révèlent des véritables catalyseurs de développement dans toute la région Nord est de la RDC. Les échanges commerciaux augmentent, le revenu avec le ministre des ITP qui sait que la route est une infrastructure de facilitation de commerce apprécie à juste titre le projet.
« Les Ougandais et les congolais sont un peuple, il faut créer les ponts pour les unir et renforcer la fraternité, le Président Yoweri Museveni a rappelé l’ouverture du Président Félix Tshisekedi qui soutient comme lui plusieurs projets entre nos deux peuples », un discours que le VPM des Affaires Étrangères Christophe Lutundula a reproduit devant la presse.
Les routes seront construites en B.O.T par la société DOTT Service’s Limited qui fera son retour sur investissement grâce au péage. Les deux gouvernements supportent 40 pourcent du financement pour rendre le coût de ce péage abordable.
Ces projets très structurants redonnent de l’espoir à une région qui n’a connu que trouble à la quiétude ces deux dernières décennies.
Rachidi Mabandu