Il s’observe, ces derniers jours sur le marché d’Inongo dans la province du Maï-Ndombe, la montée de la flèche des prix du carburant. Un litre d’essence vendu jadis à deux mille quatre cent francs congolais (CDF 2.400), se négocie actuellement à trois mille francs congolais (CDF 3.000).
Cette montée de prix est observée dans différents points de vente et ôte la quiétude des professionnels de transports en commun qui sont contraints à faire face à une difficulté sans précédent.
Selon un revendeur des carburants, cette hausse de prix d’essence se justifie par la carence de ce produit sur le marché.
« Ici dans la ville [d’Inongo], il s’observe une rupture de stocks de carburant dans les différents dépôts des distributeurs communément appelés cadafi où certains parmi eux sont en déplacement pour ravitaillement. Ceux qui avaient garder leur carburant, la quantité restée ne peut pas faire fasse au besoin qui se fait sentir », a-t-il déclaré.
Du côté des conducteurs de taxis-motos appelés communément « wewa », l’on attribue cette montée à la « mauvaise foi » de dépositaires. « Raison pour laquelle, ils menacent d’augmenter la course de transport à 1000 FC au lieu 500 FC », a fait savoir Jonathan Katotema, vice-président des motocycles de la ville d’Inongo.
Et d’ajouter : « Nous demandons maintenant aux autorités compétentes de la ville de trouver une solution rapide et palliative à ce problème qui perturbe la modalité de versement et le bon fonctionnement de notre métier ces derniers jours ».
Contacté par ACTU7.CD, le responsable de service des hydrocarbures ville d’Inongo a promis de réagir dans les heures qui suivent.
Armand Minimio, à Inongo