Les détenus de la prison centrale d’Inongo ont bénéficié, ce jeudi 21 juillet 2021, d’une assistance humanitaire des vivres et non vivres, don de la communauté musulmane Ahmadiyya. Cette ration alimentaire rentre dans le cadre de la fête du mouton célébrée chaque année par les musulmans du monde entier. Cette année, elle a été célébré le mardi 19 juillet dernier.
Selon les croyants musulmans, la fête du mouton a pour objectif principal d’honorer les saintes écritures du Coran qui demande aux musulmans d’immoler les animaux et de les partager avec trois (3) catégories des personnes, parmi lesquelles les vulnérables. Cette année, la communauté Ahmadiyya a résolu d’aller à la rescousse des personnes démunies notamment les prisonniers logés dans différents établissements carcéraux de la ville d’Inongo.
Au total, cent cinquante (150) détenus logés dans les différentes formations des rééducations de la ville ont été assistés par cette communauté à travers un don des vivres et non vivres constitués essentiellement des sac des chikwangues, des haricots, des parquets des jus, des bouteilles d’eau et autres.
Geste salué « avec joie » par le directeur de la prison centrale d’Inongo Papy Tshitenge Tshitenge, qui a remercié les responsables de la communauté musulmane Ahmadiyya de cet acte posé en faveur des prisonniers « abandonnés depuis plus de cinq (5) mois sans toutefois bénéficier une assistance venant des personnes étrangères ».
« Nous avons posé ce geste de générosité dans le cadre de la fête de Tabaski dit fête du mouton. Cette dotation s’est réalisée grâce à l’Asbl humanitaire First, une structure créée particulièrement par la communauté musulmane Ahmadiyya afin d’assister les personnes se trouvant en difficultés. Raison pour la quelle nous avons voulu partager ce moment très significatif pour nous avec des personnes vulnérables dont les prisonniers ont été ciblés en premier lieu », déclare Mohamed Zaki, missionnaire provincial en chef.
Cette ration alimentaire à été donnée aux détenus logés à la prison centrale d’Inongo et dans les différents amigos de la ville, notamment au parquet général, parquet secondaire et à la prison militaire.
Armand Minimio, à Inongo