La Dynamique pour une Sortie de Crise (DYSOC) lance un appel aux forces vives de la nation pour une synergie d’action autour de la démarche de la Lutte pour le Changement (LUCHA), mouvement citoyen qui propose un agenda en faveur d’un consensus autour de toutes les parties prenantes sur les questions électorales afin d’éviter tout glissement en 2023.
C’est dans ce cadre que Jean-Pierre Lisanga Bonganga, dans une déclaration faite le vendredi 23 juillet, salue la mise en place d’un front citoyen pour des réformes consensuelles contre le glissement électoral. Il décide, à juste titre, d’accompagner l’appel lancé le 9 juillet par la LUCHA « pour imposer un agenda citoyen au pouvoir en place ».
Lisanga Bonganga est catégorique : » Il y a nécessité d’un consensus de toutes les parties prenantes sur les réformes électorales afin de tenir, dans le délai constitutionnel, des élections libres, indispensables, inclusives, transparentes et crédibles ».
Ce cadre de LAMUKA affirme que « c’est ce sens élevé du consensus indispensable sur des questions existentielles pour la RDC qui doit animer toute la classe politique congolaise ».
Lisanga Bonganga est d’avis que l’agenda de la LUCHA est une occasion pour les Congolais de « cimenter la cohésion nationale et ainsi honorer la mémoire de feu cardinal Monsengwo Pasinya ». Aussi, la DYSOC demande instamment à l’ensemble du peuple congolais de s’approprier « ce sursaut national et de se lever comme un seul homme, pour participer massivement à toutes les manifestations pacifiques qui seront organisées en vue de sauver notre démocratie ».
A deux ans de la fin du mandat constitutionnel de Félix Tshiskedi, il se dégage un constat selon lequel « les élections n’auront plus lieu en 2023 comme prévu ». Voilà pourquoi les acteurs politiques, la société civile… réagissent pour que la RDC ne connaisse pas un glissement.
Rachidi Mabandu