C’est ce lundi 02 août 2021 que la chambre basse du parlement va examiner les Procès Verbaux (PV) de désignation des membres de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).
Ceci est contenu dans un message de la chambre basse du parlement délivré par son rapporteur Joseph Lembi, transmis à ACTU7.CD. À lire ce document, il sera question lors de cette plénière d’adopter 4 PV déposés au bureau de l’Assemblée Nationale.
À cette matière, s’ajoute l’examen et le vote de la proposition de loi relative à la promotion de la taxe sur l’industrie. En clair, il sera question de l’adoption du rapport de la commission Ecofin (Économie et Finances) de la chambre basse du parlement.
Pour l’heure, les structures de la société civile spécialisées dans les questions électorale avaient affirmé avoir déposé le 27 juillet 2021 les listes de leurs candidats pour le ticket d’un délégué qui devra porter leur voix à la plénière de la Centrale électorale. La Synergie des Missions d’Observation Citoyenne des Élections (SYMOCEL) et la commission Éducation Civique et Observation Électorale (EDUCIEL) sont les deux (2) structures qui avaient été saisies pour cette cause.
Si la SYMOCEL a transmis une liste de deux (2) candidats, la commission EDUCIEL a, pour sa part, introduit trois (3) noms.
Au sujet des structures des jeunes qui devaient en principe envoyer également sa liste, les informations en notre possession renseignent que ces dernières n’ont pas reçu une notification de la chambre basse du parlement pour déposer les dossiers des candidatures.
Au sujet du poste de président de cette institution d’appui à la démocratie, les démons de divergence ont été plus forts que les chefs religieux qui n’ont pas réussi à trouver un consensus à huit (8) malgré le délai de quarante-huit (48) heures leur accordé par le président de la chambre basse du parlement après que les violons ne se soient pas accordées le mardi dernier lors du choix des candidats. Mais, après le dépôt vendredi dans la soirée du document portant manque de consensus par les confessions religieuses à l’Assemblée nationale signée par les huit (8) parties prenantes, les six (6) autres (soustraire l’Église catholique et l’ECC) ont déposé, au même bureau, parallèlement le procès verbal dans lequel se trouve le nom du (des) candidat (s) déjà trouvé (s) mardi 27 juillet lors du désaccord.
Ce manque de consensus a poussé la plus part des formations politiques à s’abstenir de présenter leurs listes. À l’instar d’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi qui, dans une déclaration le 30 juillet dernier, se refuse de désigner le moindre candidat à la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) « dans les conditions de l’absence réelle d’un consensus entre les chefs des confessions religieuses et invite les autorités à un esprit d’ouverture pour un processus apaisé, crédible, transparent et inclusif dans les échéances constitutionnelles ».
On parle aussi du Front Commun pour le Congo (FCC) resté fidèle à Joseph Kabila qui ne veut pas également envoyer sa liste, exigeant au préalable « un consensus » sur le mode de désignation du président de la CENI.
D’autre part, dans un document signé par son Coordonnateur en exercice, Adolphe Muzito ce samedi 31 juillet, la principale plateforme de l’opposition campe sur sa position, celle de chercher un large consensus sur les réformes des institutions, à commencer par la CENI « qui doit être dépolitisée.
Patrick Nguwo