Poursuivant son périple au Kongo-central entamé le week-end écoulé pour s’imprégner des réalités d’approvisionnement du pays en produits pétroliers, le ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, a observé une halte à Lufu, territoire de Songololo.
Dans cette partie du pays, l’ardent vœu du patron des Hydrocarbures était de faire un état des lieux en cernant les contours de l’activité. L’occasion lui était offerte de prendre la température des conditions d’importation et d’entreposage du brut commercialisé dans le pays.
Dans la foulée, il a annoncé les nouvelles dispositions prises après son courrier adressé au directeur général des douanes et accises le 25 juillet 2021 sur la suspension temporaire des activités de fourniture et d’importation dans certains points d’entrée dans la province dont Lufu fait partie.
Visiblement, sa visite a permis l’assouplissement de la mesure pour lequel les exploitants du secteur informel ont poussé un ouf de soulagement. Le moratoire de six mois leur a accordé
a été accueilli comme un réconfort à l’heure où ils étaient littéralement désemparés.
Une commission présidée par Patrick Yala, ministre provincial des Hydrocarbures, a été mise en place en vue de travailler sur le stockage et le contrôle de ces produits inflammables venus d’ailleurs.
Tout bien considéré, la démarche consiste à réglementer cette activité qui devrait impérativement répondre aux normes en vigueur.
Il est bien clair que Didier Budimbu se soucie de la modernisation de l’exercice ce domaine sensible en privilégiant des pratiques plus saines mettant en avant l’aspect sécurité pour tous aussi bien pour les exploitants que les consommateurs.
Et pendant cette période de moratoire, ces importateurs locaux ne seront pas soumis aux exigences du programme de marquage moléculaires des produits pétroliers aux différents points d’entrée imposé par la Brigade nationale de suivi commise à cette tâche.
Cellcom hydrocarbures