Les acteurs sociaux de Bunyakiri dans toute leur diversité dénoncent et condamnent les menaces de mort dont sont victimes nombreux d’entre eux dans cette partie du territoire de Kalehe en province du Sud-Kivu.
Ils l’ont exprimé dans un communiqué de presse signé par le président de la société civile forces vives de Bunyakiri dont une copie est parvenue à ACTU7.CD ce vendredi 27 août 2021. La dernière menace en date est celle proférée au coordonnateur de la nouvelle société civile congolaise axe Bunyakiri, Anderson Buzima qui a échappé à la mort aux environs de vingt (20) heures locales à Bunyakiri.
Selon ce dernier, certains chefs de groupements dont celui de Kalima menace certains d’entre eux pour avoir déclenché la campagne de désobéissance fiscale afin de réclamer la réhabilitation de la RN3 axe Miti-Hombo, il y a déjà deux (2) mois.
« La société civile forces vives de Bunyakiri dénonce les actes illégaux et d’abus posés par le chef de groupement de Kalima via son secrétaire Onu Fuku Minda en réquisitionnant la police district de Kahuzi-Bièga, pour troubler la quiétude de la population de la cité de Mulambika en date du 08 août 2021. Cela étant, la société civile forces vives dénonce et condamne avec la toute dernière énergie la menace de mort avec arme à feu des hommes non autrement identifiés conduits par le chef de groupement de Kalima Jean Claude Musikami Ngalamira, dont le coordonnateur de la NSCC axe Bunyakira a été victime dimanche dernier », lit-on dans ce document.
Les forces vives de Bunyakiri demandent à l’auditorat militaire garnison du Sud-Kivu, de procéder à l’arrestation de Jean-Claude Musikami, chef du groupement précité pour qu’il réponde de ces actes.
Tous nos efforts pour joindre le chef de groupement de Kalima incriminé, sont restés vains.
Ngaboyeka Pascal, à Bukavu