Chancellerie parallèle à l’ambassade de la RDC à Pékin : Un fonctionnaire de l’État instaure la mafia au nom de Félix Tshisekedi !

 

Du rififi à l’ambassade de la RDC à Pékin. Des nouvelles en provenance de la Chine indiquent qu’un fonctionnaire de l’État aurait instauré une chancellerie parallèle au sein même de la représentation de Congo-Kinsgasa au pays de Xi-Jinping. Une mafia qui prend de plus en plus des allures susceptibles de ternir l’image de la diplomatie de la RDC.

Le recoupement des éléments d’informations en notre possession indiquent qu’il s’agit bien de M. Kayenga Jokay. L’intéressé, autrefois commissionnaire des visas connu, « ferait fonctionner à ce jour son agence au sein même de l’ambassade au vu et au su de tous ». D’après différentes sources, « il y octroi des bureaux à ses agents qui seraient ses belles-soeurs avec lesquelles il tiendrait une chancellerie parallèle dont on connait généralement la destination que prennent les recettes y afférentes ».

Pour ce faire, « Kayenga Jokay collaborerait avec quelques sociétés et agences à Shanghai et Pékin en dehors desquelles il serait quasi impossible d’obtenir le visa rd-congolais ». De l’avis de certains agents, « le silence observé est révélateur des complicités tant à Kinshasa que dans les missions concernées ».


Dans ses forfaitures, le premier secrétaire et consul Kayenga « ne lésine pas sur le trafique d’influence. Tantôt il est membre de la famille et représentant du Chef de l’Etat en Chine, tantôt il évoque des noms des personnalités proches du Chef de l’État entre autre le Chef de la Maison civile qui l’aurait mandaté en prélude des joutes électorales de 2023 ». Ces présomptions sont étayées par des sujets chinois rencontrés dans un hôtel de Kinshasa pendant leurs séjours d’affaires en avril et juin derniers.

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En attendant la suite des investigations du média non aligné toujours en cours au ministère, à la
Présidence et autres services étatiques, les éléments déjà en notre possession expliquent le comportement de M. Kayenga. Tout confirme l’existence d’une chancellerie parallèle qui, de l’avis des agents du ministère, a des conséquences sur le Trésor public et sur la sûreté de l’État pour des raisons évidentes.

Les révélations récentes sur les pratiques de certains sujets chinois dans les zones minières suscitent des interrogations sur les conditions dans lesquelles les visas sont octroyés et le contrôle à nos postes frontaliers. Il y a également lieu de s’interroger sur la présence et le travail des agents des services de sûreté dans nos missions diplomatiques s’il y en a.

Décidément, les ennemies du Président de la République qui se bat sans répit pour redorer la diplomatie, se comptent aussi dans son entourage le plus proche. Le Vice-premier ministre des Affaires étrangères Christophe Lutundula a donc du pain sur la planche.

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R.M

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