Sommet Italie-Afrique : Christophe Lutundula mobilise l’opinion internationale pour la mise en œuvre des résolutions de la COP 21

 

54 pays africains, les représentants de l’Union Africaine, ceux des grandes organisations sous régionales africaines et les représentants du monde des affaires, du monde universitaire ainsi qu’un certain nombre des membres des institutions italiennes participent depuis jeudi 07 octobre à la troisième édition de la conférence ministérielle Italie-Afrique à Rome dans la péninsule Italienne.

Cette troisième édition se concentre sur trois piliers, la population, la planète et l’avenir. C’est le Président italien, Sergio Mattarella qui a ouvert les travaux de ce forum, lequel est une grande opportunité pour la République Démocratique du Congo (RDC).

« C’est une opportunité qui est offerte aux pays africains dans ce cadre de partenariat avec l’Italie de faire le point de la situation et surtout d’harmoniser des positions notamment sur des questions liées à l’énergie, à l’environnement et à la sécurité qui sont des questions essentielles pour le moment en ce qui concerne l’Afrique. Plus précisément, nous allons au cours de cette troisième conférence passer en revue un certain nombre de projets que les africains sont entrain de mettre en place pour affronter les défis sur des questions que je viens de relever », a expliqué Christophe Lutundula, Vice-Premier Ministre Ministre des Affaires Étrangères de la RDC.

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Pour le chef de la diplomatie congolaise qui a conduit la délégation congolaise à ces assises, beaucoup de pays africains, ont des déficits en matière d’énergies (renouvelables et non renouvelables).

« Il y pratiquement plus de 400 Millions d’africains qui n’ont accès à l’énergie. En matière de l’environnement, la transition écologique est un défi, la mise en œuvre de l’accord de Paris qui intéresse particulièrement les africains, la question du fond vert dont on a parlé tant qui n’a jamais vu un début d’exécution, en tout cas, on en ressens pas d’effets au niveau de la population africaine », a-t-il ajouté.

Christophe Lutundula insiste sur les compensations par rapport aux efforts demandés aux pays africains pour protéger l’humanité, à travers la conservation de la nature.

« Par exemple chez nous au Congo, nous sommes le deuxième poumon écologique du monde, après l’Amazonie. Les forêts, les eaux, nous les avons. Et tout cela, il faut des compensations pour que nous puissions continuer cet effort, d’autant plus que nous nous ne polluons pas. Ce sont ceux qui sont développés qui ont de grandes industries polluantes qui nous ont amené dans cette situation. Mais nous nous consentons des efforts, il faut que ces efforts soient compensés quelque part », souhaite le VPM Lutundula.

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Après la plénière d’ouverture, quatre panels interactifs ont été mis en place et ont permis aux participants de réfléchir et échanger sur les questions d’énergies renouvelables, de transition énergétique, de l’environnement, de la finance verte et du développement durable.

La RDC, à travers le VPM Christophe Lutundula est intervenue dans l’un des panels sur les opportunités d’affaires en RDC et les avantages qu’offre ce forum à l’Afrique.

Josué Mfutila

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