L’année académique 2020-2021 à l’Université de Bandundu a été clôturée ce samedi 20 novembre 2021 au site universitaire dans la commune de Disasi, à Bandundu, chef-lieu de la province, et ce, en présence de différentes autorités politicoadministratives de la province.
Dans son discours de politique générale de l’Université, le Recteur de cette alma mater, le Professeur René Ngambele Nsasay, est revenu sur les événements qui ont marqué l’année académique qui s’est achevée ce jour. Selon lui, cette année a été marquée par les événements tantôt heureux ou malheureux.
« Cette année a été marquée par les événements tantôt heureux, tantôt malheureux. Parmi les événements heureux, nous citerons l’élection de notre alma mater comme siège du centre d’excellence destiné à la formation continue des cadres de l’ensemble de l’espace de trois provinces démembrées du grand Bandundu, un centre dont l’ouverture est imminente (…) Ce centre offre des possibilités inédites, dont celle de la transmission des conférences et des cours à distance ainsi que l’offre du Wi-Fi en permanence. En second lieu, en nombre de nos motifs de joie et malgré les difficultés, l’état d’avancement de notre bâtiment administratif, un bâtiment à un niveau sur fonds propres de l’Université qui a atteint à ce jour, l’étape de finissage, aussi la mise à jour du projet de construction d’un amphithéâtre et d’une bibliothèque financé par le Gouvernement central », a-t-il déclaré.
S’agissant des événements malheureux, le numéro un du campus de Lwani a évoqué le décès de quelques agents, et surtout la fermeture de la faculté de médecine qui, selon lui, serait victime d’une injustice du conseil national de l’ordre des médecins.
« (…) La fermeture de la faculté de médecine de notre université, cette décision est tombée tel un coup de tonnerres dans un ciel sans nuage. Serein, nous étions en train de nous battre depuis une année pour arracher l’inscription des premiers médecins diplômés de notre université au tableau de l’ordre, mais personne ne s’attendait à une décision de fermeture de la faculté. Ceci, d’autant plus que la décision de l’ordre des médecins, qui a servi de soubassements à cette mesure procédait de la mauvaise foi, au sens de l’abnégation de l’évidence ou bien de la volonté de nuire », a-t-il déploré.
Dans une note circulaire, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU) n’avait autorisé que seize (16) établissements à organiser la faculté de médecine. « N’ayant pas rempli toutes les conditions exigées » dont l’existence d’une clinique et de n’avoir pas atteint le nombre de professeurs (5) permanents engagés à l’institution, l’Université de Bandundu a vu être fermée sa faculté de médecine faute de viabilité. Cependant, dans son discours de politique générale, le recteur de cette université a indiqué qu’à ce jour, cette alma mater aurait déjà rempli toutes les conditions pour qu’il soit déclaré viable.
Patrick Matanga, à Bandundu