cinq (5) chefs de groupements du territoire de Luebo au Kasaï (Bena-Kashiya, Bakua-Buishi, Bena-Nshimba, Bakua-Mbuyi, et Bena-Tshibaji), ont désormais accepter d’enterrer la hache de la guerre pour revivre dans la paix, la quiétude et promouvoir la cohabitation pacifique ainsi que la cohésion sociale.
Ceci grâce à la médiation de l’ONG (Organisation Non Gouvernementale) Réseaux des associations de promotion des droits de l’homme au Kasaï (RAPRODHOK), à travers ses activités de rapprochement pour le retour effectif de la paix dont le festival Bupole (paix), la journée culturelle entre les groupements et les activités créatrices.
Cette initiative rentre dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’appui aux Ex-combattants et communautés dans le cadre des mobilisations spontanées par des initiatives de réinsertion socio-économique et de la justice transitionnelle (SSKAT), sous financement de l’organisation internationale pour les migrations (OIM).
Alain Nkashama, coordinateur provincial du RAPRODHOK mène ces activités à Luebo « pour ramener la paix dans ces 5 groupements déchirés par le mouvement insurrectionnel de Kamuina Nsapu ».
« L’essentiel c’est la paix, aucun partenaire n’est peux venir travailler sans la paix, la population doit revivre dans la paix si elle espère à un développement radieux », a-t-il déclaré.
Pour réunir toutes ces populations, le RAPRODHOK s’est penché sur l’organisation des activités de cohabitation dont la remise des fournitures scolaires aux élèves , les équipements sportifs aux équipes, la remise des intrants plastiques et les postes récepteurs (Radios) à la population.
Ces chefs chefs des groupements vivent à couteaux tirés depuis 2017, à la suite des atrocités du mouvement Kamuina Nsapu où l’un d’entre eux était initiateur d’un foyer mystique ramené de Kananga dans le souci de conquérir les parties de terre de ses voisins.
Diaris Kindalo de passage à Luebo