L’administrateur policier du territoire de Mambasa, dans la province de l’Ituri, a, au cours d’un entretien avec ACTU7.CD, assuré avoir pris « des mesures sécuritaires appropriées » pour sécuriser la population de sa juridiction pendant la fête de la Saint Sylvestre.
Le commissaire supérieur principal Matadi Muyapandi Jean-Baptiste a appelé la population à festoyer dans la tranquillité, tout en restant prudente et à observer le couvre-feu décrété par le Président de la République dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.
« (…) Je rassure la population à fête en toute quiétude, mais tout en restant prudente, attentive pour que tout se passe bien (…) Sur le plan sécuritaire, nous avons pris des mesures préventives en disposant des policiers et militaires dans les points chauds pour décourager tout ennemi de la population (…) Nous rappelons que le couvre-feu décrété depuis lors reste en vigueur et d’application de 21 heures à 5 heures du matin (…) », a rassuré le commissaire supérieur principal Matadi Muyapandi Jean-Baptiste dans des propos recueillis par ACTU7.CD.
Par ailleurs, l’administrateur policier a adressé un message de compassion aux populations de la chefferie de Babila Babombi, victimes de l’activisme des combattants ougandais des Forces Démocratiques Alliées (ADF). Le commissaire supérieur principal Matadi Muyapandi Jean-Baptiste a rassuré qu’il visitera cette contrée lors de sa prochaine visite d’itinérance.
« (…) Pour les populations des chefferies de l’intérieur, nous voulons les rassurer que nous sommes avec elles. Surtout les populations de Babombi que nous consolons et nous l’encourageons de tenir encore fermement. Nous promettons de les rencontrer lors de nos sorties d’itinérance dès le début de l’année (…) », a promis l’administrateur policier du territoire de Mambasa.
Longtemps considéré comme havre de paix en Ituri, le territoire de Mambasa connaît une insécurité innommable dans sa partie sud, dans la chefferie de Babila Babombi. Des rebelles ougandais des ADF y ont multiplié des attaques depuis plusieurs mois causant mort d’hommes et dégâts matériels importants. Victime de ces attaques répétitives, le groupement Bangole est à ce jour vidé de sa population.
Andy Kambale Matuku, à Mambasa