La Fédération des Entreprises du Congo (FEC) lie la hausse du prix de carburant aux difficultés d’approvisionnement et à la rupture de stock chez les opérateurs du secteur dans la province du Kasaï-Oriental et dans le Haut Katanga. Le Président de la FEC l’a dit ce lundi 7 février dans un entretien accordé à ACTU7.CD.
Actuellement, le prix du litre de carburant continue à grimper. Il se vend à sept mille (7.000) voire sept mille cinq cents francs congolais (7500 CDF).
Dominique Ilunga parle d’une situation générale. Pour lui, les grands opérateurs du Haut-Katanga, principal centre d’approvisionnement, ont déjà commandé cette denrée, mais cette dernière « n’est pas encore arrivée dans la ville de Lubumbashi » .
« Le stock sur le plan local est presque terminé. Tous les opérateurs de ce secteur sont au Katanga, ils ont déjà commandé de la marchandise, mais malheureusement, cette dernière n’est pas encore à Lubumbashi » , a-t-il indiqué.
Il rappelle que la hausse du prix de carburant est constaté sur le plan national et international où le prix varie entre 1.23 et 1.5 dollars américains, « sans le coût d’exploitation » .
« Au niveau national, il y a augmentation de prix de carburant. Par exemple sur le plan local, un litre est fixé déjà à 1.23 dollars américains. C’est tout à fait normal que lorsqu’on incorpore le coût d’exploitation, le prix va pouvoir augmenter sur le marché. Il y a également augmentation sur le plan international. En Afrique du Sud par exemple, il offre déjà un litre à 1.5 dollars américains » , a ajouté Dominique Ilunga.
La Fédération des Entreprises du Congo assure avoir entamé des démarches auprès la Société Nationale de Chemin de Fer du Congo (SNCC) pour la disponibilisation des wagons afin de charger et acheminer la marchandise dans la province.
« On est en train de mener des démarches de telle sorte que la Société Nationale de Chemin de Fer disponiblise rapidement le conteneurs ou les wagons, afin de permettre aux opérateurs économiques de charger vite et d’acheminer cela vers le Kasaï-Oriental« , dit-il.
Par ailleurs, la FEC préconise la réhabilitation de la route nationale N°1 Mbuji-Mayi, Kananga et Tshikapa « même en terre battue » pour permettre l’approvisionnement de la province par la province de Kinshasa. Il suggère aussi la rétrocession de la nationale N°1 au Fond National d’Entretien Routier (FONER) pour « une réhabilitation en urgence de la cette route » .
La semaine dernière, le prix du carburant varié entre cinq mille (5.000) voire cinq mille cinq cent (5.500) frnacs congolais dans certaines contrées du chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental. Cette denrée de première nécessité se fait rare également dans les stations-services de la ville.
Christian Ngeleka, à Mbuji-Mayi