La manifestation sur le conscesus des réformes électorales des forces sociales et politiques, entre autres le Front Commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila, LAMUKA aile Martin Fayulu et Muzito, le Ministère des Laïcs Protestants (MILAPRO) et le Conseil de l’Apostolat des Laïcs catholiques (CALCC) réunies au sein du bloc patriotique, a été étouffée par les éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC), ce vendredi 6 mai au Palais du peuple.
Pour le communicateur de la plateforme politique LAMUKA et président du parti politique l’Action pour la Démocratie et le Développement du Congo (ADD.CONGO), Prince Epenge, le président de la République, Félix Tshisekedi « doit Partir en 2023 de manière pacifique », à la tête du pays. C’est pour cette raison qu’ils exigent qu’un concensus soit trouvé entre toutes les parties prenantes au processus électoral pour éviter un glissement ».
« Ils négocient avec le M23, qu’est-ce que le M23 a eu comme mérite d’avoir tué nos compatriotes dans l’Est? Nous demandons pacifiquement le concensus sur les réformes électorales et nous ne voulons pas des postes, on vient de nous tirer dessus. Les policiers sont nos frères! Nous allons continuer la lutte et en 2023 Tshisekedi doit partir de manière pacifique à la tête du pays » , a-t-il déclaré.
Les forces sociales et politiques, réunies au sein du bloc patriotique « ont manifesté, ce vendredi 6 mai pour exiger le concensus sur les réformes électorales, protester contre la hausse vertigineuse des pris des denrées alimentaires, exiger remboursement de l’argent prélevé illégalement à la population à travers le RAM, mais aussi dénoncer l’incapacité du pouvoir à mettre fin à l’insécurité dans la partie Est du pays, tout en désapprouvant les négociations de Nairobi entre le pouvoir et les groupes armés instrumentalisés par les pays voisins ».
José Muyaya