Tshopo : l’Etat de droit ?

Le coup de tonnerre annonçant l’annulation de l’election du gouverneur de la Tshopo et son adjoint par la Cour d’Appel de Kisangani à la demande de la partie Nikomba, aura eu pour mérite de réveiller les états majors d’autres candidats qui ont été proclamés vainqueurs ailleurs. Les verdicts à venir vont peut-être confirmer ou infirmer ces écrits.

Pendant ce temps, courte joie pour le ticket Kapalata-Lotika qui compte saisir le Conseil d’État dans l’objectif d’être réhabilité. Cauchemar pour les boyomais de voir que le duel dont on croyait terminé, est loin de l’être bien que jusque-là, après l’urne, le terrain a momentanément revêtu l’étoffe du droit.

C’est ici que des juristes s’affrontent pour applaudir la voie suivie qui rime avec les caractéristiques d’un Etat de droit. La bonne geurre dans un pays dit démocratique. Seulement, le flou persiste quant aux motivations réelles de cette forme d’affrontements alors qu’au deuxième tour de l’élection, les deux candidats ont obtenu les voix égales avant d’être départagés par le critère légal d’âge tel dans un match de football où les tirs au but viennent à bout de la témérité de deux équipes.

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Selon des analystes, le duel Kapalata aurait des motivations autres que la volonté de diriger la Tshopo pour le bien-être des Tshopolais. Plus rien ne rassure. Des visées lucratives pour se refaire une santé financière après le gâchis lié à l’élection, primeraient sur l’intérêt de la province. Tout transparait désormais comme de l’eau.

D’où aux observateurs de suggérer au conseil d’Etat de faire justice à la nation livrée au pilori par les hommes politiques.

Zamenga Odimbale

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