Depuis près d’une semaine déjà, des échos en provenance de la Tanzanie font état des menaces par le gouvernement de ce pays de vendre des matériels de la RDC destinés à des maisons préfabriquées.
Ces informations sont à classer dans la rubrique des révélations qui renvoient à une certaine époque où la planète terre avait les yeux braqués sur le pays de Félix Tshisekedi pour la simple raison qu’il s’y déroulait un procès hyper médiatisé sur le détournement des fonds alloués au programme d’urgence du chef de l’Etat volet Maisons préfabriquées. Le monde fut étonné de cette série télévisée où les accusés et leurs conseils criaient à dossier vide. Principal prévenu, Vital Kamerhe fut condamné à une peine lourde de 20 ans de prison frappé d’inéligibilité. Même sentence ou presque pour l’homme d’affaires libanais Jammal Samih, 82 ans à son temps.
Deux ans plus tard, voici Kamerhe et ses co- accusés libres comme le vent. Et du coup, les menaces du gouvernement Tanzanien de vendre les containers des maisons préfabriquées alors que plus d’une personne ne parle de ce dossier ayant entraîné mort d’homme.
Ce désintéressement étonne plus d’un lorsqu’on sait que, les accusés d’alors alertaient déjà sur le pourrissement des containers dans les différents ports africains dont celui de Tanzanie.
Le temps aurait-il fait justice à Kamerhe et consorts et démontré le caractère réellement vide de cette affaire ?, s’interroge un analyste resté posté dans l’attente d’une réponse à sa préoccupation.
Zamenga Odimbale