En marge des préparatifs des élections générales prévues en 2023, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a organisé un cadre de concertation avec les partis politiques, ce samedi 16 juillet 2022, dans la salle de spectacle du Palais du peuple.
Au total, quatre cent soixante-trois (463) partis politiques ont pris part à cette rencontre d’échanges face aux membres de la plénière et du Bureau de la centrale électorale.
Dans sa communication, le Président de la CENI Denis Kadima a commencé par faire savoir à l’assistance que « l’objectif de ces travaux est de permettre à la CENI d’avoir des échanges directs avec les partis et regroupements politiques afin qu’ensemble, et de façon consensuelle, on puisse lever des options pour les opérations électorales à venir, pour atteindre tous ensemble l’objectif d’une CENI de type mondial en RDC ».
Pour Denis Kadima, il était également question de rassurer ses interlocuteurs par rapport au recrutement, l’observation électorale de long terme partisane et non partisane et ce, dans toutes les opérations, bien avant de placer un mot sur le matériel de la CENI, son personnel, le cadre légal. L’occasion était également choisie pour le patron de la centrale électorale de remercier les deux (2) chambres du Parlement pour avoir disponibilisé les lois essentielles pour la tenue de ce scrutin.
« La révision du fichier électoral débute bientôt. Vu que l’ancien fichier a été contesté, l’enrôlement va reprendre à zéro pour avoir un fichier fiable et inclusif », a-t-il révélé.
Dans le même contexte, il a aussi abordé la question « des personnes ayant des empreintes défaillantes ou en situation d’handicap », mais aussi de l’introduction de « l’iris pour les empreintes des yeux ».
Par rapport à la mutualisation avec l’Office National d’Identification de la Population (ONIP), le patron de la centrale électorale a indiqué que « la CENI va travailler de son côté et mettra à la disposition de l’ONIP les données dont il a besoin ».
La question des Congolais de l’étranger n’était pas en reste. Compte tenu du temps, l’Assemblée plénière a adopté cinq (5) pays pour servir dans un premier temps de pays pilotes.
Bien avant, le Représentant-pays de l’IFES (International Foundation for Electoral Systems) qui, tout en félicitant le nouveau management de la CENI-RDC, a rassuré les participants que « sa structure continuera à fournir à la CENI son assistance technique et va poursuivre avec les sessions de formation et de vulgarisation des lois électorales avec la société civile ».
Pour IFES, « la CENI-RDC a toutes les potentialités pour être leader en matière d’organisation électorale en Afrique, si elle continue à développer son impartialité et l’inclusivité ».
C’est par de questions-réponses avec les contributions des uns et des autres d’une manière patriotique que cette activité a pris fin, à la grande satisfaction de tous.
José Muyaya