Au cours de l’un des précédents conseils de ministres, le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a demandé au gouvernement à travers le ministère des infrastructures et travaux publics de réactiver le projet de construction des passerelles sur le boulevard Lumumba à Kinshasa pour faciliter la fluidité de la circulation, minimiser les accidents routiers et par conséquent, diminuer tant soit peu, les embouteillages.
Le projet n’a livré à la ville que quatre passerelles sur sept. Les autres n’ont pu être posées pour diverses raisons difficiles à épingler. Évoquons cependant, l’aspect entretien des quatre passerelles existantes. Si à Limete 7eme rue, la situation est passable, bien que les pieds de ces passages piétonniers sont transformés en abris des badauds et autres photographes ainsi que certains petits commerçants ambulants des manufacturés, à Masina Bitabe et Pascal, les deux passerelles sont transformées en dépôts d’immondices, fragilisant du coup, les barres de fer qui servent des marche – pieds.
Il s’y dégage une odeur toxique. Réaliser que ce dispositif est transformé aussi en endroit du petit commerce au niveau de Pascal précisément, donne de la migraine. Aucun entretien n’y est apporté depuis la construction de ces passerelles. C’est la tradition qui est respectée, souffle un analyste. Au Congo, les infrastructures publiques ne les sont que de nom. En terme d’entretien, rien de bon à signaler. Si non, la problématique des routes délabrées, ou édifices vieillissants ne se poserait pas avec acuité comme c’est le cas présentement.
Il serait plutôt utile et agréable de veiller à l’entretien au lieu de s’empresser à alourdir la dette du pays avec des prêts qui ne profitent qu’aux contractants.
Zamenga Odimbale