L’armée rwandaise avec ses supplétifs du pseudo M23, viennent de cracher sur les efforts du gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) en violant le cessez-le-feu décrété à l’issue du mini-sommet de Luanda. À en croire l’armée congolaise, ce mouvement rebelle a repris les attaques ce jeudi 1er décembre 2022.
Dans un communiqué rendu public ce même jeudi 1er décembre 2022, l’armée congolaise accuse l’armée rwandaise et le M-23 d’avoir attaqué ses positions tenues par le 3410e régiment d’infanterie à Kalima, à hauteur du pont Rwindi, dans le groupement Bambo, en chefferie de Bwito, dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu. Pour l’armée congolaise, c’est bien Kigali qui se cache derrière ces attaques.
« (…) Cette offensive déclenchée par les Forces de Défense du Rwanda démontre à suffisance les intentions belliqueuses du pouvoir de Kigali déterminé à saboter les décisions des chefs d’Etat de la sous-région ainsi que les initiatives de l’Union Africaine, des États de l’Afrique de l’Est (…) pour le retour de la paix et de la sécurité dans cette partie de la RDC (…) », accusent les Forces Armées de la RDC (FARDC).
Par ailleurs, l’armée congolaise note qu’en dépit de la feuille de route issue du mini-sommet de Luanda, « aucun désengagement des forces rwandaises et des terroristes du M-23 n’est constaté ». Bien au contraire, « il s’observe un renforcement en effectif et en matériels en provenance du Rwanda ».
Exclu du processus de Nairobi, le M-23 a été sommé par les organisations internationales et régionales à déposer les armes et à se retirer des zones conquises. Prenant acte de l’appel au cessez-le-feu décrété à la suite du mini-sommet de Luanda, ce mouvement rebelle avait plutôt émis le voeu de rencontrer Uhuru Kenyatta, facilitateur désigné dans la crise congolaise.
Andy Kambale Matuku