Nord-Kivu : La grève sèche des pétroliers pertube le prix du transport en commun à Goma

 

Le mouvement de grève enclenché depuis vendredi 17 mars par l’Association des Pétroliers du Nord-Kivu (APENOKI) a visiblement impacté sur le prix du transport en commun dans plusieurs villes de cette province, notamment à Goma où le prix de certaines courses ont quasiment doublé.

Selon le constat fait par ACTU7.CD, sur place, plusieurs stations-service ont fermé jusque ce samedi. Le prix d’un litre d’essence est passé de trois mille cinq cents (3.500) Franc congolais à quatre mille cinq cents (4.500), voire plus chez les revendeurs appelés communément « Kadhafi ».

Approché par le média en ligne non-aligné, un gomatracien redoute l’asphyxie totale de la ville volcanique avec cette flambée de prix en moins de quarante-huit (48) heures de grève des membres de l’APENOKI.


« (…) Nous craignons que cette grève perdure parce que les conséquences seront très néfastes. La ville risque de s’asphyxier complètement. Une course à moto de mille (1.000) Francs se négocie maintenant entre mille cinq cents (1.500) et deux mille (2.000) », s’est-il alarmé.

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Soulignons par ailleurs que ces pétroliers en colère dénoncent, ont-ils dit, notamment la non application de la structure de prix par tous les opérateurs du secteur au niveau provincial. Selon eux, certains de leurs ont bénéficié des allégements fiscaux à partir de Kinshasa.

Ils exigent, cependant, le traitement équitable et juste pour tous opérateurs pétroliers en République Démocratique du Congo (RDC).

Pendant que le prix d’un litre de carburant est officiellement fixé à trois-mille-quatre-cents (3.400) CDF, les exonérés fiscaux proposent un prix très bas. Ils vendent à deux mille six cents (2.600) CDF le litre et gagnent ainsi tout le marché, au grand dam des pétroliers de l’APENOKI.

Cink Inkonge

 

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