Telle est la réaction de Fiyou Ndondoboni président du parti Orange à la déclaration de Ferdinand Kambere selon laquelle, Joseph Kabila est le candidat du Front Commun pour le Congo, FCC à la présidentielle de décembre prochain.
Triste comme déclaration, estime le jeune turc sorti de l’école tshisekediste. Il s’agit là, d’une oeuvre des rêveurs et autres flatteurs incapables de bâtir leur avenir de manière responsable sans dépendre d’une tierce personne. Des propos de nature a énerver la constitution du pays qui stipule que le mandat présidentiel est une fois renouvelable.
Ferdinand Kambere a tout faux, tacle de nouveau Fiyou Ndondoboni. Sur cette lancée, force est de noter que tout en réclamant des elections, le FCC/ PPRD exige l’impossible, la recomposition de la CENI qui serait neutre ou acquise à tous et non celle dirigée par Kadima, oeuvre supposée du pouvoir. Curieuse exigence lorsqu’on sait que dans un passé récent, les mêmes caciques du FCC/ PPRD réservaient la même suite à l’opposition d’alors sur le même sujet.
Porter le manteau de Moïse pour faire croire aux Congolais naïfs que les 18 ans passés par Kabila et sa clique furent un gain pour ce peuple, est une malhonnêtété impardonnable. En politique, la retraite est l’une des options préférées des géants.
L’inconditionel Fiyou Ndondoboni devrait être compris dans ce sens. Il est possible d’exister sans Kabila. Ceci, au terme des fonctions publiques. Sous d’autres cieux, Kambere n’aurait d’autre choix que de se convertir en philanthrope.
Une autre préoccupation non de moindre, c’est celle de savoir ce que vaut Kambere sans Kabila? Le Congo mérite mieux que de la gesticulation des acteurs politiques auteurs du malheur que traverse leur peuple, lance un analyste politique, prêt à rebondir en cas de récidive d’un autre cacique de la mouvance kabiliste.
Zamenga Odimbale