Les couleurs de l’année électorale sont plus que visibles dans tous les états majors des formations politiques. Les femmes s’organisent aussi à leur manière pour affronter les jours électorales à venir. Voilà le sens qu’il faut attribuer à la cérémonie de la signature de la charte, ce mardi 9 mai 2023, par l’Union des Femmes Engagées pour la Réélection de Félix Antoine Tshisekedi (UFERF) dans la salle événementielle du Ministère des Affaires étrangères.
Parmi les membres du présidium de cette nouvelle plateforme électorale mise en place sur initiative du Mouvement International des Femmes Dynamiques d’Afrique (MIFDA), l’une d’entre elles a brillé à travers son discours intervenu après la signature de la charte. Isabelle Kibassa Maliba Tshisekedi, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, a tenu à rappeler aux nombreuses femmes venues pour la circonstance, à assurer un second mandat au Chef de l’État Félix Tshisekedi, lors de la présidentielle de décembre 2023.
Par ailleurs, ce membre du présidium de l’UFERF a rappelé le vœu toujours exprimé par le Président de la République, celui de voir une femme lui succéder après son départ du pouvoir.
« Notre champion de la masculinité positive a vraiment déclaré que la femme devrait lui succéder après ses mandats. C’est pourquoi je dis que les femmes, nous avons cinq ans de mobilisation pour occuper tous les terrains », a martelé Isabelle Kibassa Maliba Tshisekedi.
Dans le contexte de la représentativité de la femme dans toutes les instances, cette grande personnalité au sein de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) n’a pas digéré le fait, pour l’Union Sacrée de la Nation (USN), de ne pas regorger des femmes au sein du présidium, ce qui ne constitue pas, à l’en croire, un bon exemple pour la lutte que mène la femme.
« J’ai observé le présidium de l’Union sacrée, je n’ai vu aucune femme (…) il faut qu’on se batte pour ça, et pour y arriver, il nous faut des femmes d’État qui doivent se battre sur les lois, sur les textes (…) on doit les obliger de nous le donner, ils ne nous feront pas de cadeaux. On doit par exemple faire un suivi de l’article 14 de la constitution (…) », affirme Isabelle Kibassa.
Après la salle événementielle du Ministère des Affaires étrangères, le présidium de l’Union des Femmes Engagées pour la Réélection de Fatshi et toutes les participantes se sont dirigées vers la place royale, toujours dans la commune de la Gombe, où la signature de la charte ouverte à tout le monde, s’est poursuivie.
Avec comme slogan « Mwasi po na Fatshi, mwasi po na mwasi » (entendez “femme pour Félix Tshisekedi, femme pour femme”), l’Union des Femmes Engagées pour la Réélection de Fatshi vise, selon sa charte, assurer un deuxième mandat au Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, une majorité parlementaire compacte aux assemblées nantionale et provinciales, mais aussi une représentativité de la femme notamment dans toutes les institutions politiques du pays.
Patrick Nguwo