Décidément, Martin Fayulu ne saurait s’en sortir du piège où il s’est introduit délibérément.
Des cadres et militants de son parti le poussent à déposer sa candidature à la présidence de la République tandisqu’une autre frange non négligeable dit niet et menace de rejoindre Tshisekedi s’il déposait sa candidature. C’est ce qui explique la bagarre rangée du lundi 11 septembre à Faden House (Hôtel de Martin Fayulu, Ndlr) entre les pro et les anti.
Fayulu s’est retiré du processus électoral non sans étonnement. Il a perdu de vue que l’Afrique et particulièrement le Congo vit une réalité toute autre en matière electorale. Et du reste, c’est en forgeant que l’on devient forgeron. Fort de son expérience, Fayulu aurait dû faire des analyses approfondies bien avant de se prononcer. Hélas ! L’homme est allé vite en besogne.
Les conséquences sont visibles, le changement intempestif de position se paie cash en politique. Hier comme aujourd’hui, les victimes se comptent par milliers. Déjà, peu avant la bagarre de Faden House, Martin Fayulu tâtonnant au sujet des élections lors d’une manifestation publique, a semblé annoncer les couleurs de son changement d’attitude. Il serait pro- élections. Triste réalité.
Que veut réellement le président de l’ECIDé? C’est la question que d’aucuns se posent. La menace de défection de certains cadres de son parti politique est grande. Que faire devant ce dilemme? La préoccupation reste entière.
Zamenga Odimbale