Les activités scolaires ont repris timidement dans les territoires de Rutshuru et Walikale, province du Nord-Kivu malgré les mauvaises conditions dans lesquelles étudient les élèves, suite notamment à l’insécurité.
Pas de salles de classe moins encore de bancs, les apprenants sont contraints de s’exposer aux intempéries.
C’est l’exemple de l’Institut Walikale, territoire portant le même nom. Le responsable de cette école, dans une sortie médiatique craignant des conséquences négatives, appelle les autorités gouvernementales ainsi que les personnes de bonne volonté à vite agir pour sauver l’éducation de ces futurs cadres du pays. Environs trois cent cinquante (350), les élèves suivent les cours à l’extérieur, apprend-on.
Par ailleurs, dans le territoire de Rutshuru, sous contrôle du M23/RDF, quelques écoles seulement ont répondu à l’appel de ces terroristes, selon lequel les enseignants et élèves doivent reprendre chemin de l’école conformément au calendrier du ministère de l’EPST (Enseignement Primaire Secondaire et Technique) Tony Mwaba Kazadi.
‹‹ Les établissements scolaires ont réouvert leurs portes avec une minorité d’élèves qui étudient dans les conditions très précaires. Les élèves n’ont pas des bancs moins encore des salles de classe, car des bâtiments pouvant les abriter ont été détruits lors des affrontements ››, indique une source.
C’est depuis le lundi 4 septembre dernier que la rentrée scolaire a été effective sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo. Dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, les élèves vivant dans certaines régions encore en proie à l’insécurité craignent de rencontrer les forces négatives sur leur chemin d’école.
JC Mbafumoja