L’inspecteur général des finances Jules Alingete a, à travers une correspondance adressée au Directeur général de Sofibanque, demandé l’annulation urgente du paiement de 27 millions de dollars américains à l’entreprise égyptienne Sam Crête Engineering, chargée de l’exécution des travaux de construction de la route nationale n°1, Mbuji-Mayi – Kananga.
Sans motiver sa décision, le gendarme financier de la République Démocratique du Congo (RDC) insiste sur l’urgence de la surséance de cette paie, ordonnée il y a peu par le Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI), qui finance ces travaux.
« Je vous prie de réserver à la présente le bénéfice de l’urgence », peut-on lire dans ce document.
Même si les raisons ne sont pas élucidées par l’IGF (Inspection Générale des Finances), l’on sait cependant que depuis que la société Sam Grête a débuté les travaux sur la nationale n°1, le rythme d’avancement est déplorable. Censés se terminer vers la fin du mois de décembre prochain, ces travaux ne donnent aucune allure de finir dans le délai, car rien n’étant réalisé.
Sur le terrain, les travaux sont presqu’à l’arrêt. Seuls quelques kilomètres de la route ont réçu le géotextile sur les quarante-cinq (45) qui doivent être asphaltés pour cette première phase.
Comme on peut le mentionner, les dernières pluies qui se sont abattues sur la ville de Mbuji-Mayi, ont davantage dégradé la nationale n°1, rendant la circulation quasiment difficile.
Jacob Séraphin Nkita, à Mbuji-Mayi