Moïse Katumbi, l’un des candidats à la présidentielle du 20 décembre prochain se distingue depuis des lustres, lors de ses sorties publiques et médiatiques par un vocable » je ».
Le roi de Kashobwe et son Je appellent à des questionnements sur l’usage répété et non varié de ce pronom personnel. S’agit-il d’une autosuffisance? ou de pauvreté en terminologie qui pourrait démontrer les limites de l’homme dans la manipulation de la langue de Molière, langue officielle du pays? Dans les deux cas, il y a fort à craindre qu’un aspirant aux fonctions suprêmes se montre limité en expression orale sinon juste son Je pour exprimer une autosuffisance dangereuse.
Se croire, le seul et unique faiseur n’est pas une posture chrétienne. Plus d’un analyste invite plutôt Katumbi à l’humilité et à la défense de son programme en des termes appropriés différents de Je, loin de correspondre à un candidat président de la République. « Monsieur Je » comme on le surnomme ces derniers temps, ne devrait pas perdre de vue que la vie est une complémentarité, d’où le « Nous » convenable à tout responsable. Aussi, si le nœud de l’équation réside au niveau de l’usage de la langue officielle, là, avions nous averti un peu plus haut, les conséquences sont à redouter.
Toutefois, invitation spéciale à l’état-major du président d’ Ensemble pour la République de corriger la situation car le 20 décembre c’est déjà demain.
Zamenga Odimbale