Le sang a encore coulé à Malemba Nkulu, dans le Haut- Lomami, ancienne partie du Katanga dans sa forme initiale. On dénombre provisoirement, quatre morts, sept blessés et des maisons incendiées.
Officiellement, on se limite jusque-là à évoquer un conflit communautaire. Mais de quelles communautés s’agit- il? Plus loin, avec l’aide des nouveaux médias, on en sait un peu plus : la haine tribale. Les katangais prétendument originaires de Malemba Nkulu contre les Kasaïens traités par abus de langage de non originaires, oubliant que le Congo appartient à ses fils et filles. Curieusement, derrière ce feu, se trouveraient des politiques , tireurs des ficelles de toujours.
Faut-il rappeler que depuis des décennies, le Katanga, à cause du comportement barbare de certains de ses fils, n’a pas bonne presse? Quand ce n’est pas la sécession de triste memoire, c’est la chasse à l’homme, certains katangais contre la communauté kasaienne vivant dans cette partie du pays. Le germe de la division s’appelle les politiques. Que des femmes soient violées et violentées comme c’est le cas à Malemba Nkulu, cela n’a cours normal que dans une jungle et non une société normale moderne. Le Katanga offre une image négative du pays. Qui plus est, un doigt accusateur est pointé sur l’élite politique de toujours.
Non, trop c’est trop, a-t-on peur des élections en agitant inutilement, le cocotier? La haine tribale est un mal à combattre avec la dernière énergie. Le Congo et ses 450 ethnies n’attend que le développement et non la bassesse des politiques.
Zamenga Odimbale