Au terme du rapport de la commission économique et financière de la chambre haute du parlement, les sénateurs ont adopté en seconde lecture le vendredi 17 novembre, le projet de loi de finances exercice 2024, en des termes non identiques à ceux de l’Assemblée nationale
Ces dissemblances, explique le président de la commission ECOFIN Célestin Vunambadi, reposent au niveau des recettes additionnelles et sur trois (3) articles du projet de loi dont un (1) est réécrit et un (1) autre ajouté.
Pour ce faire, une commission mixte paritaire Assemblée-Sénat est déjà instaurée pour rétablir les relations entre les deux versions. Si nonobstant le travail de la commission les divergences ne sont pas résolues, la version de l’Assemblée nationale primera, selon la loi en la matière.
Le texte adopté est présenté en équilibre, en recettes et en dépenses à quarante mille cinq cent trente-quatre milliards huit cent cinquante-six millions deux cent quatre-vingts-onze mille cent soixante-dix-sept francs congolais (40 534 856 291 177 Fc), soit 16 milliards de dollars américains.
Ce chiffre colossal représente un accroissement de 24,9% par rapport à celui de l’exercice 2023, évalué à 32 mille 445,8 milliards de francs congolais.
Les principaux indicateurs et agrégats macroéconomiques sur lesquels repose ce projet de loi de finances 2024 sont les suivants :
• Taux de croissance du PIB : 6,4%;
• Déflateur du PIB : 10,6% ;
• Taux d’inflation moyen : 10,9% ;
• Taux d’inflation fin période : 10,4% ;
• Taux de change moyen : 2.518,3 FC/USD ;
• Taux de change fin période: 2.535,5 FC/USD ;
• PIB nominal : 179.338,3 milliards de FC;
• Pression fiscale : 13,5%.
Jacob Séraphin Nkita