Le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendant (CENI) n’est pas resté indifférent vis-à-vis des critiques qui affolent la toile à l’issue des élections générales tenue sur l’ensemble du territoire national.
Se confiant à la presse ce lundi 25 décembre au Centre Bosolo, Denis Kadima a reconnu quelques difficultés rencontrées par les agents de son institution incapables, selon lui, de regagner leurs antennes après le vote, en raison des attaques dont ils ont été victimes.
Dans la foulée, le numéro un de la Centrale électorale a fait savoir que les résultats de certaines circonscriptions électorales pourraient être annulés, selon les conclusions des enquêtes en cours.
« Ce n’est pas exclu que certains résultats soient annulés si, après nos enquêtes, les gens ne savent pas ce que nous avons inscrit dans cette machine. S’ils se révèlent être conformes aux tests que nous allons effectuer, peut-être que cela se fera de manière aléatoire, nous prendrons des mesures disciplinaires », a-t-il déclaré.
Pendant ce temps, les candidats de l’opposition ne cessent de critiquer le processus électoral en cours, d’autres appellent à la démission du président de la CENI Denis Kadima et à l’annulation de ces élections « parodiques ». Déjà ce mercredi, une marche de protestation est appelée par l’opposant Martin Fayulu et consorts pour dénoncer des « irrégularités et des ratés » lors du vote.
Frank Kalonji