L’avenir s’annonce peu confortable pour le pouvoir en place. Cette thèse peut largement se confirmer après la sortie médiatique, ce mardi 9 avril 2024, du secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS/Tshisekedi) devant les militants pour parti, dans le cadre d’un meeting populaire.
D’un ton précis et très rassurant comme il en a l’habitude, Augustin Kabuya annonce une tempête dans le camp Tshisekedi.
« Dans les jours à venir, le pouvoir aura à traverser de profondes zones de turbulences », a-t-il lâché devant des militants très attentifs.
L’on peut dire même que c’est notamment en raison de cet « ouragan » qui profile à l’horizon que le chef du parti présidentiel a décidé de se désister de la course au poste de Premier vice-président de l’Assemblée nationale. Pour lui, son retrait de cette élection devra lui permettre de « mieux jouer son rôle de protecteur du régime et participer activement au processus de concervation du pouvoir de l’UDPS ».
En scrutant l’actualité politique de près, les « zones de turbulences » annoncées par Augustin Kabuya peuvent déjà être visibles. Déjà au sein même de l’UDPS/Tshisekedi, il a été créé une structure visant à “gérer les ambitions”, « ce qui laisse croire que les torchons brûlaient déjà sur ce point de vue, la meilleure illustration étant les candidatures parallèles à l’élection du Gouverneur de Kinshasa », commente un politologue.
D’autre part, poursuit la même source, « c’est entre autres la formation imminente du Gouvernement, l’élection du bureau définitif de la Chambre basse du parlement ou encore la nomination des mandataires publics qui pourront déclencher des vagues de contestations au sein de l’Union Sacrée de la Nation ».
Patrick Nguwo